Pêche Artisanale de Guinée : Le Coordinateur National Des Débarcadères De Guinée Rappelle Alpha Condé Sur Une De Ses Promesses
Selon le coordinateur national des débarcadères de pêche artisanale de Guinée, le Président Alpha Condé, lors d’un passage au port de Boulbinet, avait promis aux pêcheurs de leur offrir des moteurs pour leur pirogue. Mais dit-il jusqu’à pressant cette promesse du président de la république n’est pas respectée.
Il nous a fait savoir lors d’un entretien accordé à notre rédaction le lundi 4 janvier 2021 à Conakry.
D’entrée, Moussa Fanyanwa Soumah a présenté les vœux les meilleurs au président de la République pour ce nouvel an 2021 tout en lui souhaitant bon vent dans son nouveau mandat de la 4ème République. Il a aussi remercié le président de tout ce qu’il a fait pour les pêcheurs guinéens depuis son accession au pouvoir en 2010. « Nous remercions le président Alpha Condé pour l’accompagnement des pêcheurs en Guinée. J’ai vécu le temps de Sékou Touré, le temps de Lansana Conté, mais ce que Alpha Condé a fait pour les guinéens aucun président n’a fait ».
Poursuivant, le coordinateur national des débarcadères de Guinée a évoqué quelques difficultés rencontrées par les pêcheurs dans la pratique de leur métier. « Les difficultés que les pêcheurs artisanaux rencontrent sont énormes. D’abord on n’a pas les moyens pour acheter les matériels, en suite, les bateaux qui font la pêche industrielle nous causent d’énormes problèmes dans la mer en faisant le remblaie de certains ports par des sociétés minières notamment Boké et Boffa. Donc, nous demandons au président de la République de nous aider à trouver solution à ces maux dont souffrent la pêche artisanale ».
Pour finir son intervention, le coordinateur national des débarcadères de Guinée a rappelé le président Alpha Condé sur la promesse tenue pour les pêcheurs artisanaux. « Le président nous a promis qu’il va nous donner des moteurs, mais jusqu’à présent on n’a pas reçu ces matériels. Je sais que le Président a oublié par ce qu’il a trop de chose à faire. Je pense que dans les jours avenir nous rentrons en possession de ces matériels », lance le vieux Fanyawa Soumah.
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