Le Burkina demande à l’armée française de quitter le pays dans un délai d’un mois
Le gouvernement burkinabè avait dénoncé mercredi dernier, l’accord qui régit depuis 2018, la présence des Forces armées françaises sur son territoire. Ce 21 janvier 2023, c’est le départ pur et simple des forces françaises que réclame la junte au pouvoir au Burkina Faso, dans un délai d’un mois.
Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition issu d’un coup d’État militaire le 30 septembre – le deuxième en huit mois – s’est donné pour objectif «la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes». Depuis sa prise de pouvoir, il s’est considérablement rapproché de la Russie. En réclamant le départ des forces françaises de leur territoire, les autorités du Burkina s’alignent sur la position de leurs « mentors » du Mali. Le Colonel Assimi Goïta a joué un rôle décisif pour la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré. C’est sur les conseils du dirigeant malien que ce dernier s’est rapproché de Moscou et du Groupe paramilitaire russe Wagner.