Discours intégral: (SPPG) Syndicat des professionnels de la presse de Guinée Sekou Jamal Pendessa; la Célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse

Discours intégral: (SPPG) Syndicat des professionnels de la presse de Guinée Sekou Jamal Pendessa; la Célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse

Monsieur le premier ministre chef du gouvernement;

Monsieur le président de la cour des comptes;

Monsieur le président de la haute autorité de la communication;

Monsieur le conseiller du président de la transition chargée des relations avec les institutions;

Madame la ministre porte parole du CNRD;

Madame la ministre du plan et de la coopération internationale;

Madame la ministre de l’information et de la communication;
Madame la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation;

Monsieur le conseiller de L’ambassadeur de france en guinée et en Sierra Léone;
Monsieur le représentant de L’OIF organisation internationale de la francophonie.

Le 27 août 1958 le leader Syndical le camarade Ahmed Sékou TOURE prononçait dans cette date historique un discours exprimant la volonté du peuple de Guinée à reconquérir la liberté perdue depuis la pénétration coloniale.

Aujourd’hui nous sommes le 03 mai 2023 environ 65 ans après vous avez encore dans cette belle salle du palais du 25 août un autre syndicaliste qui va prononcer son discours exprimant cette fois-ci la volonté des professionnels de l’information à contribuer la lutte pour préserver jalousement la liberté de la presse et améliorer leur conditions de vie et de travail.

Je sais aussi que chacun des acteurs ici présent est animé par la volonté de voir notre chère patrie cité parmis les bons élèves en matière du respect de la liberté d’expression qui reste la clé du bout des droits humains comme l’indique le thème choisi cette année pour célébrer une journée si symbolique pour les professionnels de l’information parlant des difficultés liées au libre exercice de notre métier.

Je vais revenir sur quelques données du rapport annuel du LPPG sur la liberté de la presse en guinée la première édition de ce document publié en janvier 2023 doit prend en compte la période allant du premier janvier 31 décembre 2022 fruit d’un travail rigoureux et depassionné le travail a commencé par signaler les actes posés en faveur des hommes de médias comme l’octroit par l’Etat d’un bâtiment abritant la maison de la presse à Conakry un bâtiment pour chacune des maisons de la presse des quatres régions naturelles du pays la revalorisation du montant de la subvention alloué à la presse le rapport mentionne également qu’aucour de l’année 2022 qu’aucun journaliste n’avait fait l’objet de poursuite judiciaire, ce climat appaisé des premières heures du régime du CNRD qui avait commencé à raviver l’espoir chez les hommes de Médias connaîtra malheureusement un tournant inquiétant à partir du 10 Mai date à laquelle Mohamed Bemba condé a été sauvagement battu à kindia par des gendarmes alors qu’il couvraient les activités de récupération des domaines de l’Etat derrière le préfet de cette date à la fin de l’année le syndicat des professionnels de la presse de guinée a enregistré 25 actions de liberticide minutieusement vérifier ce qui fait environ de cas chaque mois en moins parlant du nombre des atteintes recensées par zone la capitale Conakry a battu le triste records avec 20 actions du liberticide sur les 25 enregistrés suivie de 4 cas de kankan, kindia 1 boké 1 et Dinguiraye dans Faranah 1 les personnes ou service mises en cause par le rapport sont entre autres les militaires béret rouge 4 cas, les gendarmes 3 cas le parquet général près la cour d’appel de Conakry la mairie de kaloum le préfet de Dinguiraye 1 cas chacun et la HAC cité pour vice de procédure.
Au niveau de la classe politique ce sont deux compagnons du président du bloc libérale et l’ancien député de dixinn également président du parti guinée pour le développement et l’équilibre qui sont mises en cause dans le rapport. On note aussi 5 cas de journalistes agressés par des manifestants ou contre manifestant mais également des menaces de morts de la part des inconnus à ce niveau ya 4 cas l’un des enseignements à tirer de cette étude est que nos agresseurs se trouvent pratiquement dans tous les milieux sociaux professionnels du pays si peu qu’on se demande désormais au près de qui devons nous nous sentir en sécurité cette question nous préoccupent particulièrement car aucun des 25 atteintes comptabilisées en 2022 n’a fais l’objet de poursuite judiciaire ni de mesure disciplinaire ou administratif conséquences majeures de cette impunité est que le danger qui pèse que les professionnels de l’information persiste encore rien qu’aucours du premier trimestre 2023 le syndicat a enregistré déjà 7 cas vérifiés alors qu’à la même période en 2022 on était à seulement 1 cas avec la montée en flèche de la courbe donc si rien n’est fait pour traîner cette allure liberticide ont risque de se retrouver avec plus de 50 cas avant le 31 décembre prochain tout au long de l’année le SPP s’est farouchement opposé à ces abus non seulement permettre aux journalistes d’exercer en toute sécurité mais aussi aider notre pays à améliorer sa note où tout au moins garder le score honorable qu’on avaient puis obtenir l’année dernière dans le classement mondial de reporter sans frontière malheureusement ceux qui terni l’image de notre chère patrie ont fait que la guinée a perdu 1 point cette année de la 84 ème place l’an dernier on se retrouve aujourd’hui au 85 ème rang nous sommes devancés par la plus part des pays voisins notamment la Gambie 46 ème , la Côte d’Ivoire 54 ème, le Burkina Faso 58 ème ou encore le Liberia la sierra leonne et la Guinée Bissau qui occupent respectivement les 66 ème 74 ème et 78 ème places.
Ce recule doit interpeller tous, et chacun de nous peut jouer sa partition pour inverser la tendance après le constat amère. le syndicat des professionnels de la presse de guinée récommande d’abord au président de la transition le colonel Mamady Doumbouya de rester dans la logique des dispositions, actes rassurants ayant caractérisés les premières heures de son régime surtout de permettre aux médias sans distinction d’avoir accès à l’information au niveau de la présidence de la République à travers notamment une couverture médiatique et diversifier de ces cérémonies qui se tiennent seulement au palais, mais aussi en dehors du palais au conseil national de la transition CNT à la haute autorité de la communication HAC et au ministère de l’information et de la communication d’œuvrer pour la révision des textes de lois afin de renforcer d’avantage la liberté de la presse dans notre pays des textes qui devrons prévoir désormais des sanctions sévères contre tout agissemens portant atteinte à cette liberté indispensable à la bonne marche de la démocratie.


A la justice de poursuivre tous les auteurs agresseurs contre les journalistes et d’autres formes d’atteinte à la liberté de la presse afin qu’ils servent d’exemple pour d’éventuelle candidats à ces actes liberticides aux autorités civils militaires dont également relève les agents hostiles aux hommes de médias de prendre de mesures disciplinaires ni pour eux à leur encontre comme la fait cette année le maire de la commune de Ratoma qui a suspendu le 11 avril dernier le conseiller communal impliqué dans l’agression du journaliste sayon camara d’Afrika guinée aux responsables des services de défenses et de sécurités d’instaurer des communications de sensibilisation sur la liberté de la presse lors des rassemblements hebdomadaires institutions internationales et représentations diplomatiques en guinée d’accompagner le SPPG dans le processus de mise en place un fond de juridiction en faveur des journalistes agressés dont beaucoup ont souhaités poursuivre leurs agresseurs mais souvent empêcher par manque de moyens financiers aux professionnels des médias de respecter l’éthique et la déontologie dans l’exercice de leurs métiers aux associations patronales de revenir autour de la table pour la suite des négociations pour qu’on signe enfin la convention collectif des journalistes dans la quelle notre corporation finira par cesser de donner des leçons de morales aux acteurs des autres domaines de la vie sociaux politiques.
Je souligne que la convention collectif constitue le principal point de nos doléances de revendications elle est également pour nous la solution globale à l’essentiel des préoccupations des employés des médias guinéens. Laisser moi donc vous livrez quelques conclusions issues des falsification numériques seul le bureau exécutif du SPPG a mené en prélude de cette journée pour voir jusqu’à ce point qu’il est grand temps d’agir, ces consultations nous ont permis de savoir qu’il ya encore dans notre pays les salaires dont les montants n’atteignent même pas l’ancien SMYG qui était de 450 mille francs guinéens. Pendant que dans d’autres secteurs on trouve même suffisant le nouveau smyg qui est fixé même par les dirigeants à 550 mille à la triste réalité des salaires dérisoires s’ajoute celle de lepineuse question des arriérés éternellement impayés sans oublier que ses employés de médias ne sont pas enregistrés à la caisse nationale de sécurité sociale et ne bénéficient d’aucun systèmes d’assurance maladie entre novembre et décembre 2022 nous avons travaillés avec monsieur camara de l’aguipel sur un dossier qui a particulièrement saigné les âmes des cœurs sensibles, il était question pour le syndicat de recenser les techniciens et les journalistes malade surtout sur toute l’étendue du territoire national en vue de la prise en charge par l’Etat, mais malgré les garanties de confidentialiter que nous avons donné à l’époque beaucoup n’ont pas eux le courage de se faire enrôler de peur que leur identité ne sois dévoilée sur la place publique dans la région administrative de Nzérékoré par exemple notre syndicat avait identifié 4 confrères gravement malades mais finalement c’est un seule qui avait accepté de déposer son dossier médical du côté de Guekedou en attendant l’effectivité de cette prise en change que nous souhaitons vivement, nous remercions de passage le gouvernement qui par le biais du fond de développement social et de l’indigence a sauver un doyen de la presse sur les 42 dossiers que nous avons déposés, si rien n’est fais sous peu on risque d’assister au pire car parmis les 41 malades qui attendent encore certains n’ont plus d’espoir.

L’autre problème n’ont de moindre c’est le manque criard d’équipements dans les salles de rédactions et aussi le matériel de protection indispensable pour la sécurité des journalistes appelés à couvrir des événements parmis les nombreuses préoccupations remontées à notre bureau ya également celle de l’association des techniciens professionnels de médias et de l’audiovisuel cette Association rappelle que la plus part des techniciens de médias travaillent au-delà de 48h par semaine dictées par le code du travail et sans payement des heures supplémentaires ni autres formes de concentration l’association des chroniqueurs islamique de guinée qui est également attribuée à notre syndicat récommande à ceux que ses membres soient prisent en compte pendant les formations dédiées aux journalistes notamment à l’approche d’important événements comme les élections nationales la plus part des préoccupations des journalistes de Conakry et ceux de l’intérieur du pays.

Propos recueillis par Ibrahima sory kimambourou pour le site www. alicomguinée.com

La Rédaction