Attaque à main armée/ Un chauffeur et ses passagers victimes d’une attaque par des coupeurs de route à Kondeya dans kindia.

Attaque à main armée/ Un chauffeur et ses passagers victimes d’une attaque par des coupeurs de route à Kondeya dans kindia.

En provenance de Kissidougou, Mory Bérété chauffeur de Taxi sur la ligne Kissidougou- Conakry et ses passagers ont été victimes d’une attaque à main armée dans la nuit du Lundi à Mardi, dans les bandes de 2h du matin à Kondeya non loin de koliagbé.

Aucours de l’attaque, ils ont été dépouillés de tout ce qu’ils avaient sur eux, heureusement qu’aucune vie humaine n’a été otée. Nous explique le chauffeur du taxi au micro d’un de nos reporters qui est allé à sa rencontre.

Mory Bereté chauffeur du taxi

<< Nous étions en provenance de Kissidougou pour la capitale Conakry, arrivés dans la zone de kindia juste à Kondeya dans un endroit qui est difficile à pratiquer, je roulais doucement. Entre-temps, c’est une moto que je vois venir derrière, quand les deux personnes sur la moto sont arrivées vers nous, ils m’ont demandé de garer et d’atteindre la voiture, après que je l’ai fait, c’est en ce moment que j’ai vu venir un autre groupe avec qui, ils mènent l’opération.

Ils étaient armés de PMAK coupé et parlaient de diverses langues du pays. Aussitôt, ils m’ont dit d’ouvrir le coffre avant de prendre tout ce qui était à l’intérieur. Ils ont retiré tous les téléphones de mes passagers et m’ont encore demandé de les remettre 50.000.000 de francs guinéens que sinon ils vont nous tués tous. Ainsi j’ai répondu en disant qu’ils nous tueront, car je n’ai pas ce montant. C’est après l’opération qu’ils sont partis sans tirer sur personne d’entre nous>>A t-il expliqué.

Poursuivant, le chauffeur déplore cet acte et demande l’aide de l’Etat
<< je dirai aux nouvelles autorités d’assurer la sécurité de nous les chauffeurs, de nos passagers  et de nos biens. Car depuis que les barrages ont été enlevés, nous enregistrons plusieurs cas d’attaque à main armée par les coupeurs de route, c’est dans ce travail que nous aussi nous gagnons notre vie >> a laissé entendre.

La Rédaction