Environment/ le président de La fédération nationale des professionnels de la filière bois a accordé une interview inclusive ce lundi 21 novembre 2022 à son siège social matoto kondeboungni.

Environment/ le président de La fédération nationale des professionnels de la filière bois a accordé une interview inclusive ce lundi 21 novembre 2022 à son siège social matoto kondeboungni.

ANSOUMANE CAMARA a répondu à nos questions liées à son service.
<<la fédération nationale des professionnels de la filière est une organisation socio-professionnelle qui est composée des différentes corporations qui sont:

les exploitants forestiers, les commerçants de bois et les menuisiers qui font la transformation des bois.
La FNPFB été créée le 13 décembre 2014.
elle a été agréée le 05 février 2015, j’ai été élu le 17 avril 2018, cette élection a été organisée à Mamou avec la participation des 33 préfectures de la Guinée.
Pour tout ce qui exerce sur le bois en terme d’exploitation, commercialisation et la transformation en produit fini. Devant les députés et cette organisation est sondée avec un bureau de 21 membres.
Il y’a un bureau national dont je suis à la tête et aussi 8 bureaux régionaux ( dans les 8 régions administratives) et 33 bureaux préfectoraux dans les 33 préfectures et nous sommes entrain d’installer les antennes dans les sous-préfectures dont nous avons installé 317 antennes.

L’objectif principal de cette organisation est d’organiser le secteur bois en Guinée et procéder à une exploitation rationnelle sur notre environnement ,mais aussi faire la promotion à nos produits locaux qui sont transformés par nos artisans guinéens ( meubles, bureautiques, lits, armoires…) .

Au lieu d’aller
acheter les plus chères dans les galeries, qui ne sont pas garantis, on n’a la matière première fabriquée en Guinée, et de longue durée, donc nous sollicitons au près des autorités pour que désormais tous nos bureaux soit équipés des produits locaux.
Un bois est un être, qui naît, grandi et meurt, mais aussi un produit très bénéfique pour l’homme, comme vous l’avez dit, sa rationalisation, d’exploitation et son utilisation judicieux va être rigueur de chaque homme, il faut que tout le monde se bat pour qu’il y’a une faible d’impact sur notre environnement.
C’est à nous de faire un effort pour sauvegarder notre environnement.

les ressources forestières sont des ressources renouvelables ( à travers le reboisement chaque année).
Chaque année.

depuis la création de cette fédération nous sommes engagés que chaque année nous allons participer au programme national de reboisement au minimum 100 à 150 hectares dont nous avons toujours fait contre l’impact climatique.

Il faut remercier le président de la transition Colonel Mamady Doumbouyah cette année, qui a voulu accompagné cette année le programme national du reboisement qui a mis fonds à la disposition au ministère de l’environnement et le développement durable.
Malgré nous subissons depuis 2021 une interdiction.
Cela nous a pas empêché d’honnerer notre programme national. Nous avons réalisé cette année 77 hectares aussi un plan d’action de 143 hectares à travers nos propres moyens.
Avec interdiction, cela est dû au comportement clandestin de la coupure de bois au noms de nos frontières ( Mamou, Faranah et Sierra Léon).

Nous avons pour le rôle d’informer, sensibiliser les acteurs mais aussi attirer l’attention des autorités par rapport à ce qui se passe.
Mais aujourd’hui nous sommes dans la transition, les nouvelles autorités autorisent la reprise de la coupure et du transport des bois depuis le 13 octobre 2022.

Vous le savez, comme on le dit, souvent quand il y’a la corruption ,il y’a un corrupteur incorrumpu, donc notre part de responsabilité c’est de continuer à s’informer, à sensibiliser les acteurs et d’éviter les comportements néfastes et l’État dans son tour c’est de prendre sa disposition contre a ses cadres véreux.

Pour tout ce qui ne comprendra pas il aura à faire avec les autorités.
Quant on parle de secteur bois y compris des artisanaux ,ils doivent tout être dans une seule organisation.

nous sommes entrain de nous battre, pour le moment nous évoluons avec certains individus et beaucoup veulent s’installer mais l’État ne favorise pas la situation.
Nous sommes dans un ordre étatique et l’État reste toujours le plus fort ,.
On n’a toujours manque de volonté des autorités ,des départements sectoriels concernés, mais plusieurs cadres qui ne comprennent pas que le secteur public et privé doivent partir ensemble.

certains pensent que, quand le secteur est organisé certainement, on a le pouvoir prendre leurs places ou certaines prérogatives vont revenir aux secteurs privés, pourtant chacun doit jouer un rôle ,donc nous nous sommes dans cette lancée pour leur dire qu’ils doivent accepter cette collaboration.

Depuis 2015 on n’a eu l’accompagnement du gouvernement avec certains ministres comme  » HADJA KADIATOU NDIAYE » qui a bien soutenu cette organisation et certains cadres qui ont bien accompagnés et des accompagnements financés à travers le programme des nations Unies.
Deux fois en finançant L
la campagne de reboisement de 10 hectares, à travers l’État guinéen aussi la direction nationale du fond hydraulique au moins 40 hectares, nous sommes entrain de nous battre d’aller plus loin et avoir d’autres partenariats avec d’autres organisations qui évoluent dans leurs pays.
Nous attirons l’attention de l’État de nous aider la collaboration des différents corps de métiers et ça va encore donner plus de visibilité et de mieux gérer tout ce qui évolue dans ce secteur.>>

Ibrahima Sory Kimambourou alicomguinee.com 

La Rédaction