GUINÉE/Arrestation des activistes : le cas d’Ousmane Soumah et appel à sa libération immédiate

GUINÉE/Arrestation des activistes : le cas d’Ousmane Soumah et appel à sa libération immédiate

Le phénomène d’arrestation  et kidnapping des jeunes activistes en Guinée se poursuit. Après Foniké Manguè et Billo Bah le 5 juillet 2022 tous leaders du FNDC, c’est Ousmane SOUMAH ainsi que d’autres militants qui sont arrêtés ce 7 juillet 2022.

Dans les environs de 13h, Ousmane SOUMAH, jeune activiste et membre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), a été arrêté à son domicile par des hommes en uniforme. Cette arrestation fait suite à un appel à manifester lancé par le FNDC, qui lutte pour la défense des droits et de la constitution du pays.

En même temps membre de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Ousmane SOUMAH a été emprisonné pour avoir exercé son droit constitutionnel à manifester. L’arrestation a suscité de vives réactions au sein du parti auquel il appartient.

Un porte-parole de l’UFR a exprimé une ferme condamnation de cet acte, dénonçant la répression des voix dissidentes et la criminalisation de la liberté d’expression. Le parti a appelé à la libération immédiate de Ousmane SOUMAH, affirmant que son arrestation constitue une violation des droits fondamentaux des citoyens guinéens.

L’UFR a également apporté son soutien total à cet activiste, qu’il considère comme un « combattant pour la démocratie et la liberté ».

Le FNDC  de son côté, a également réagi en appelant à une mobilisation pour dénoncer cette répression des droits à manifester et à s’engager politiquement.

Les arrestations récentes de jeunes activistes comme Foniké Manguè et Billo Bah, arrêtés le 5 juillet 2022, et aujourd’hui celle de Ousmane SOUMAH, soulèvent des questions cruciales sur la situation des droits humains en Guinée, en particulier en ce qui concerne la liberté de manifester et les droits politiques des citoyens.
Les soutiens à ces activistes continuent de croître, incitant les autorités à respecter les principes de liberté et de démocratie inscrits dans la constitution guinéenne.

Les autorités judiciaires et politiques n’ont pas encore réagi officiellement à ces demandes de libération, même sîdes enquêtes ont été annoncées dans ce sens, lesquelles enquêtes dont les résultat sont toujours méconnus. Toutefois, cette répression continue de diviser l’opinion publique et alimente les débats sur la situation politique actuelle en Guinée.

La Rédaction