Morbayah/L’état pas du tout commode et piteux de l’école primaire de Maleah. Négligée et abandonnée au su et au vu des autorités…
Construite depuis 1960 deux ans après l’indépendance de la Guinée et reconstruite en 1995 par l’association des parents d’élèves ( A P A E ) et équipée par le régime feu général Lansana conté. L’état actuel de l’école primaire du district de maléah dans la sous préfecture de moribayah préfecture de Forecariah laisse à désirer.
Sous couvert anonymat un citoyen parle de l’état dans lequel se trouve cet édifice.
<< C’est une école composée de trois salles de classes avec un système d’enseignement purement archaïque car ,les enfants étudient dans les conditions difficiles avec des classes multi-grades. c’est à dire deux classes dans une seule classe. Ils (autorités de la localité) ont complètement ignoré leur mission car au lieu de faire des actes qui peuvent apporter un développement . ils construisent des motels, des hôtels des villas pour des intérêts égoïstes >> a t-il déploré avant de poursuivre.
<<Cette école est veille , elle est composée de trois salles seulement pas de direction, des toilettes dans un état piteu et un terrain de Football quasi inexistant >> a fait savoir.
Située juste à la rentrée de la zone administrative du chef lieu 66 km de la capitale Conakry et 33 km du centre ville de forecariah. Ce centre d’apprentissage n’a pas besoin seulement de la rénovation selon un autre citoyen ( parent d’élève) encore sous anonymat.
<< Une chose très marrante, c’est l’insuffisance du mobilier notamment les tables bancs, des chaises et bureaux d’enseignement entre autres.Mais également un manque de manuels scolaires et matériels pédagogiques >> souligne t-il.
Choses qui devraient interpeller les ressortissants, résidents et les hautes autorités, en l’occurrence le premier ministre Bernard Gomou et son ministère de l’enseignement pré universitaire et de l’alphabétisation afin de prendre les mesures idoines afin de trouver solution pour le bonheur des enfants de cette localité en général et de la Guinée en particulier.
Comme le disait l’autre << tant vaut l’école, tant vaut la nation>> constat fait par notre reporter Ibrahima sory kimambourou.
