Investiture de Joe Biden, 46e président des USA : Trump désiste, les pro Trump s’invitent
Jamais, dans l’histoire américaine, une cérémonie d’investiture n’a jamais attiré autant de curiosité et de hantise
Le 46e président des États-Unis prendra fonction officiellement le 20 janvier 2021. Si le doute qui planait sur la reconnaissance des résultats du scrutin par le président sortant est quasiment levé, il n’en ait guère de même des inquiétudes à propos des conditions dans lesquelles l’investiture de Joe Biden se déroulera
Donald Trump absent, son vice-président président
Le président sortant qui considère que laisser la transition se poursuivre normalement est déjà une faveur, n’entend pas assister à l’investiture de son successeur « À tous ceux qui ont demandé, je n’assisterai pas à la prestation de serment le 20 janvier », a « twettait-il le vendredi 8 janvier. Le vice-président américain Mike Pence par contre assistera à cette cérémonie.
Les trumpistes radicaux veulent jouer les trouble-fête
Les mouvements radicaux proches du président sortant Donald Trump seront suivis de près. Eux qui veullent se faire entendre ce 20 janvier. Pas avec des mots, on s’en doute bien. ‘Nous allons libérer Washington et libérer notre pays ». Leur objectif est donc clair : Empêcher la cérémonie d’investiture. Et ce de façon « sans pitié». Parce que ces redoutables radicaux voient en cette cérémonie, une victoire des ‘’communistes’’. « Nous ne laisserons pas les communistes gagner ».
Ces propos inquiètent les habitants de Washington. Ils redoutent une violence dont ils payeront les effets collatéraux.
Mais c’est toute l’Amérique qui redoute des scènes indignes. En mémoire celles du 6 janvier où des pro Trump après un meeting avec leur Leader, avaient envahi le capitole.
Cette fois, ces radicaux mijotent de s’en prendre même aux forces de l’ordre. Rien ne nous arrêtera, ni la police, ni l’armée ! » ont promis les partisans de Donald Trump sur les réseaux d’extrême droite.Au-delà des trumpisites
On les appelle tes trumpisites ou pro trump parce qu’ils ont tous voté le président sortant et surtout parce qu’ils se sont mis à sa disposition.
Mais au-delà, ce sont des ultra qui se sont déjà fait parler d’eux aux Etats Unis. On se souvient, de l’inculpation, le 3 juin dernier, de trois militants d’extrême droite suspectés d’avoir voulu tirer profit de manifestations pacifiques déclenchées en réaction à la mort de George Floyd. Les trois activistes arrêtés sont issus de «Boogaloo», un groupe d’ultra-droite connu pour son extrémisme.
Ce mouvement se caractérise par un rejet absolu de l’Etat fédéral et sa préparation intense à une seconde guerre civile. Naturellement fait partie des ardents défenseurs du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis, celui qui garantit à chaque Américain le droit de porter une arme.
Au premier rang des extrémistes qui se sont rangés aux cotés de Donald Trump figurent les Proud Boys, c’est-à-dire les Fiers garçons. Un groupuscule nationaliste et violent qui entend défendre le président américain par tous les moyens. « Monsieur le président, nous sommes prêts. » Avaient répondu en septembre dernier les Proud Boys à qui Donald Trump avait demandé, lors du premier débat de la présidentielle américaine, de « reculer et de se tenir prêts’’.
D’autres groupes sont dans cette logique de profiter de cette cérémonie d’investiture d’attirer les projecteurs sur eux.
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