LA GUINÉE DEVIENT VIPÈRE POUR UNE CATÉGORIE DE LEADERS

LA GUINÉE DEVIENT VIPÈRE POUR UNE CATÉGORIE DE LEADERS

Un jeune activiste du nom d’Ousmane SOUMAH relativement membre du parti politique Union des Forces Républicaines (UFR) et le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), est victime d’une double arrestation entre les 07 juillet 2022 et 20 avril 2024 par l’Escadron Gendarmerie Mobile numéro 17 de Dabompa contrairement à la loi, concernant sa détermination politique provoquant les teneurs du pouvoir.

Pendant que les grandes figures des formations politiques ont quitté d’une manière à l’autres leur terre natale, Ousmane SOUMAH remarqué par son leadership et capacité de mobilisation, activiste au sein du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) et membre de l’Union des Forces Républicaines (UFR), subit une doule arrestation dans l’optique de ses positions politiques et la défense des valeurs du système démocratique en Guinée. Il explique le film de ses arrestations:

<<tout à commencé le 07 juillet 2022 notamment à 13heures, pendant que je m’apprêtais à faire ma prière, j’ai été surpris de la descente musclée des corps habillés de chez moi, tous encagoulés. Ainsi, ils se sont livrés à des actes de pillage, de coups etc…à des tirs à balles réelles partout dans le quartier avec des propos haineux et communautaristes. Du coup, j’ai sauté sur la clôture pour aller me cacher pour n’est pas que je sois arrêté et après quelques heures je suis revenu à la maison dans la peur et l’hésitation. J’ai été arrêté et conduit immédiatement en prison dans des conditions inhumaines. Ainsi, j’ai été libéré le 12 mai 2023 sans jugement, sous la pression de la Communauté Internationale, après celle de mes collègues du FNDC en mai 2023. Un moment plus tard, après la réunion hebdomadaire de l’UFR du 20 Avril 2024, j’ai été encore arrêté à 21heures à mon domicile, lorsque je regardais la télé par les agents de unité.

Proférant des menaces, violences physiques et psychologiques. Perdu de conscience, je m’étais retrouvé en prison de l’Escadron Gendarmerie Mobile numéro 17 de Dabompa dans les conditions très difficiles.

Sans espoir, je suis resté en prison pendant très longtemps. De file en aiguille, les agents de ladite unité me demandaient de laver leurs voitures et bureaux. Le 02 mai 2024, dans l’exécution de ces tâches involontaires, j’avais réussi à tromper la vigilance de l’agent qui était chargé de contrôler mes mouvements, je m’étais échappé et je suis parti à une destination inconnue. À présent, les informations à ma disposition disent que les agents sont toujours sur le terrain pour m’arrêter afin de me ramener en prison.>>

Alicomguinee.com

La Rédaction