Exténué et asphyxié, Yohann Diniz retire sa casquette et son maillot trempés de sueur avant de sauter au-dessus des barrières de sécurité. Il est 1h50 du matin le 29 septembre 2019 au championnat du monde de Doha lorsque le champion en titre et recordman du monde du 50 km marche jette l’éponge au 16e kilomètre. Le thermomètre affiche toujours près de 30°C pour un taux d’humidité de 75 % alors que la nuit enveloppe la capitale qatarie depuis maintenant plusieurs heures. La veille, sur les 68 marathoniennes prenant le départ dans des conditions similaires, 28 n’ont pas franchi la ligne d’arrivée d’une course sortie tout droit des enfers. Du jamais vu aux championnats du monde. Si les conditions climatiques semblaient extrêmes à Doha, le risque …
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