Sécurité: Découverte des cas de Covid dans les night-clubs, la police menace de servir.
L’opération de ratissage lancée par la police nationale dans les lieux de réjouissance à Conakry s’est soldée par la mise aux arrêts d’une soixantaine de personnes, composées essentiellement des gérants de boîtes de nuit et leurs clients.
Parmi les interpellés, une trentaine serait porteuse de Coronavirus. Une situation que déplore le président des Tenanciers des Bars, Maquis, Motels et Boîtes de nuit, Valy Sacko.
Du côté de la police, c’est la traque des gérants des bars, motels, des maquis et des boîtes de nuit qui ouvrent leurs services au-delà de zéro heure. A en croire son porte-parole, le contrôleur général Boubacar Kassé , personne n’est épargné même les clients.
« Sur 58 personnes interpelées, il y a 31 qui sont malades de Coronavirus. Nous continuons à interpeler ceux qui s’évertuent à ouvrir les bars, les maquis, les boites de nuit et autres. Tant que le couvre-feu n’est pas levé, nous partons en guerre contre tous ceux qui sont en porte-à-faux avec la loi. N’importe qui ouvre sa boîte de nuit, au-delà de zéro heure, il sera interpelé et même les clients aussi ne seront pas émargés », a-t-il prévenu.
À rappeler que cette patrouille, a été lancée dans la nuit du 2 au 3 juillet dernier au commissariat central de Matoto,suite aux instructions du président de la République professeur Alpha condé au ministre de la sécurité et de la protection civile par le fait que le couvre feu n’est plus respecter par certains tenanciers des lieux de réjouissance, aussi le risque que représente le rassemblement des personnes sans aucune mesure sanitaire appropriée lié à la pandémie de Covid-19.