EDUCATION : Moussa Doré : « Si rien n’est fait d’ici la semaine prochaine, nous allons entreprendre d’autres actions »
Les enseignants contractuels ne comptent pas bouger d’un iota, jusqu’au paiement de l’intégralité de leurs arriérés de salaire et primes d’incitation.
Ce mercredi, deuxième jours de la rentrée des classes, ils continuent de briller par leur absence dans les concessions scolaires publiques, en dépit des engagements pris par le gouvernement en ce qui concerne le paiement graduel des dits arriérés et leur engagement à la fonction publique en janvier 2024.
Selon le président du collectif des professionnels de l’éducation, Moussa Doré, rien ne les fera revenir tant qu’ils ne sont pas rétablis dans leurs droits.
«Vu que rien n’est fait pour payer les arriérés des enseignants contractuels, nous demandons à tous les collègues enseignants contractuels communaux de rester à la maison » a-t-il invité.
Et à cette allure, il n’est pas exclu, qu’ils entreprennent d’autres actions qui auront un impact sur la tenue des cours dans les écoles.
« Si rien n’est fait d’ici la semaine prochaine, nous allons ensemble entreprendre d’autres actions qui pourraient affectés négativement le fonctionnement normal de l’école guinéenne », a lancé Moussa Doré.
Toutefois, prévient le président du Collectif des professionnels de l’éducation, « Tout enseignant contractuel qui tenterait de reprendre les cours, nous le considérerons comme personna non gratta dans l’effectif des contractuels et son nom sera retiré dans l’effectif des contractuels »,a-t-il prévenu.
À rappeler que sur douze (12) mois d’arriérés de salaire, les enseignants contractuels communaux n’ont perçu que trois (3) mois. S’agissant des primes d’incitation qui varient entre 450.000 et 1.300.000, les jeunes enseignants n’ont reçu aucun kopeck.
Alhassane Fofana