Libération du patrimoine bâti public/ Ibrahima Telico délégué collectif du comité de crise, lance un crie de cœur envers les autorités du pays.

Libération du patrimoine bâti public/ Ibrahima Telico délégué collectif du comité de crise, lance un crie de cœur envers les autorités du pays.

La récupération des logements du patrimoine bâti public enclenchée par les autorités du pays, poursuit son chemin dans la capitale Conakry, c’est le cas des bâtiments de la cité camayenne et de Cameroun qui inquiète les anciens cadres à la retraite. Interrogé sur ce sujet monsieur Barry Ibrahima Telico s’est confié au micro d’Alicomguinée.

<< On nous demande de libérer avant le 25 Décembre le jour de Noël, donc du coup tout ce qu’on demande nous sommes des fonctionnaires nous occupons des logements de l’Etat, c’est au niveau des autorités, qu’ils nous accordent un moratoire compte tenu du contexte que vous connaissez >> a t-il plaidé

<< Aujourd’hui nous avons beaucoup d’enfants qui vont à l’école c’est vrai qu’on avait reçu des communiqués des lettres ainsi de suite mais jusqu’au 9 décembre on pensait que c’était déjà quelque chose qui est passé,aujourd’hui quant on a suivi le communiqué à la télévision nationale on était déboussolé vu le contexte d’aujourd’hui tous ce qu’on peut demander c’est de nous accorder du temps par ce que on a ni les moyens ni la force de braver l’autorité et nous allons pas nous opposer à la réforme par les autorités de la transition par ce que un nous sommes fonctionnaires ils sont nos logeur et nos employeurs donc il ya une double casquette ceci dit a un certain niveau la communication a un peu manqué mais nous sommes des fonctionnaires il n’ont qu’à voir un peu les conséquences >> a fait savoir.

<< Aujourd’hui avec la réinscription des enfants qui vont à l’école et tout ce qui s’en suit vu que c’est chère et rappeler que nous sommes fonctionnaires et on a déjà fini de consommer notre salaire si on nous demande quelque chose actuellement c’est de compter les graines de sable les déserts >> déplore t-il

<< je vous dit c’est une cité de fonctionnaires donc nous sommes forcément républicains dans la mesure où beaucoup d’entre nous les locataires on exercé les plus hautes fonctions de ce pays la seule fonction que nous avons pas au niveau de cette cité c’est la fonction de la président de la république et dieu seul sait peut-être dans les années à venir on n’aura un président de la république issu de cette cité on ne le sait jamais, c’est la volonté divine,c’est pour vous dire que à tous les niveaux nous avons participé à la confection de ce pays directement ou indirectement >> a t-il lancé

<< il ya beaucoup de travaux aujourd’hui, je prend un exemple si on parle de sous préfectures de la cartographie de la Guinée avec toutes les sous préfectures, il ya eu un locataire de cette cité a été le maire, donc du coup on ne peut pas s’opposer, l’Etat est plus fort >> souligne t-il

<< Par rapport à la situation il y’avait une proposition qui a été faite on es venu avec une attestation de reconnaissance pour nous dire que nous reconnaissons avoir reçu des mains de la direction un montant de 10 millions à titre indemnitaire pour que nous acceptons le libérer les lieux au plus tard le 25 décembre 2022 mais nous jusqu’au dernier communiqué on estimait qu’on était pas concernés par tous ces communiqués parce qu’aucun communiqué ne cite explicitement le cas de la cité camayene et de Cameroun >> déclare t-il

<< au lieu de nous envoyer le père Noël, c’est la marâtre Noël , imaginer qu’on vous dit de quitter les lieux à 10 jours du butoir … je crois qu’ils entendront nos cries de cœur, de désespoir et nous avons l’espoir par ce que nous croyons en eux >> a t-il espéré.

La Rédaction