Deguerpissement/Boké : Gouverneur, Général Siba Séverin Lohalamou. « casser ce qui doit être casser c’est vrai , mais il faut maintenir les lieux propres « 

Deguerpissement/Boké : Gouverneur, Général Siba Séverin Lohalamou. « casser ce qui doit être casser c’est vrai , mais il faut maintenir les lieux propres « 

L’opération de deguerpissement des constructions au niveau des empires routières entamée à Conakry ,poursuit son chemin à l’intérieur du pays notamment à Boké.

Dans cette région administrative comme ailleurs, les riverains sont sommés de libérer les emprises des voiries urbaines.

De retour d’une mission, le Gouverneur de la région de Boké Général Siba Lolamou a été interrogé ce jeudi 11 mars par les journalistes à cet effet. Une interview aucours de laquelle il dit « casser ce qui doit être casser,mais il faut maintenir les lieux propres »

<< Cest une opération qui ne se passe pas seulement à Boké, elle se déroule à Conakry, ça se passe aussi dans toutes les grandes villes aujourd’hui. Moi je n’étais pas là, j’étais en mission, je suis arrivé avant hier. J’ai trouvé ce qui est entrain d’être fait par les autorités communales et préfectorales. Mais ce je dis est que c’est bien de faire tomber les structures qui venaient encombrer les faussés, mais il faudrait qu’on fasse quelque chose en lieu et place. Pour le dire et voilà pourquoi aussitôt je suis arrivé j’ai demandé où est la commune urbaine de Boké, parce que comme on le voit ailleurs, la commune est au cœur des opérations… Et moi et le préfet nous devons nous donner les mains pour veiller à l’application des instructions de l’État. Il faut casser c’est vrai, ce qui doit être casser, mais il faut maintenir les lieux propres >> déclare t-il.

Il est bien de libérer les emprises, mais le ministère en charge doit immédiatement prendre des mesures pour aménager les lieux, afin de donner une image atraillante à nos villes.

A noter que cette opération n’épargne aucune boutique ou concession d’aucun citoyen lambda ni les commis de L’Etat. Ce qui reste clair, les occupants des lieux en bordure de routes sont profondément inquiets.

La Rédaction