Société/ Elhadj Sanassy Bonia Camara : un exemple de réussite pour la jeunesse actuelle.

Société/ Elhadj Sanassy Bonia Camara : un exemple de réussite pour la jeunesse actuelle.

Elhadj Sanassy Bonia Camara est l’un des opérateurs économiques guinéens moins connu par les citoyens, malgré une enfance très pitoyable, son courage et sa persévérance lui ont hissé dans la cours des grands.
Dans un entretien accordé à nos reporters D’Alicom TV cet opérateur économique Sanassy Bonia Camara est revenu sur son passé.

<< Je suis un opérateur économique issu d’une famille pauvre, mon papa était cultivateur. C’est Dieu qui m’a aidé de me retrouver à l’endroit où je suis aujourd’hui, j’ai trouvé mes parents entrain de cultiver. Je suis né dans une case ronde en paille, je partais au champs avec mon papa et ma maman. Mon papa m’avait dit de ne pas rentrer à l’école, parce que si je rentrais il n’y avait pas quelqu’un qui pouvait surveiller le champs d’arachide, de manioc et de riz. Je passais le temps avec lui au champs. Ainsi j’ai dépassé 11 à 12 ans avant de rentrer à l’école. C’est en 1964 à l’âge 13 ans qu’on m’a inscrit à l’école. Vu mon âge il fallait le réduire. Nous étions appelés à l’école les grands. Son beau Ousmane Dibia Camara qui voulait épouser ma grande sœur lui a prié pour que je parte à l’école, mon père lui demanda que s’il me laissais partir qui l’aiderait à travailler au champs ainsi il accepta. Un soir à 20h mon papa m’a appelé en me disant tu as eu la chance, ton beau veut que tu sois inscrit à l’école et j’ai accepté, dans ce cas demain tu peux partir à la révérence on va prendre ton extrait de naissance pour que tu puisse aller à l’école. J’ai été inscris à l’école de centre en 1ère jusqu’en 6ème année je partais sans chaussures c’est en 7ème année que j’ai commencé à les porter et le pantalon en 10è année sinon c’est les maillots et culottes que je portais, j’avais presque 18 à 20 ans, je quittais l’école et passais à la maison pour manger le Néré sur lequel on mettait du sel avant de partir au champs où on nous donnait le fonio et du mil à piler.
On marchait au mois de mars pour l’école sur les pailles parce que c’était chaud, il n’y avait pas de chaussures. Je quittais Bonia pour l’école du centre…..après mon échec au bac 2 j’ai choisi de faire le commerce, bien que j’étais balaise en agronomie, mais je me suis dis que mon père et ma mère étaient des agriculteurs raison pour laquelle je me suis lancé dans le commerce parce que j’étais aussi bien en calcul…Tout ce que j’ai aujourd’hui c’est par la grâce de Dieu. Surtout ma maman et mon père qui ont beaucoup souffert pour moi…>>

Ces témoignages nous amène à dire que la réussite de l’homme dans cette vie est une question de volonté et de persévérance.

Comme le disait l’autre << A cœur vaillant rien n’est impossible >>.

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La Rédaction